roxelay
Nombre de messages : 805 Date d'inscription : 16/07/2007
| Sujet: - le point sur "après que" - Ven 29 Mai - 19:06 | |
| http://super-pedant-man.blogspot.com/2006/11/de-la-conjugaison-avec-aprs-que.htmlhttp://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=6557"Après que" est suivi de l'indicatif et non du subjonctif bien que la pratique aille dans ce sens. Du moins ceci est la règle, le principe et il arrive qu'il puisse y avoir quelques exceptions. Je cite un bon passage de super pédant : - Citation :
- Ayant peine à admettre que la compréhension en semble si ardue, Super Pédant Man te livre une règle simple, valable pour toutes les expressions, que ce soit immédiatement après que, peu de temps après que, deux semaines après que ou sept milliards d’années après que et dont voici la teneur :
Une fois que, quand et lorsque doivent pouvoir se substituer aux expressions en après que.
Les règles élémentaires de la pédanterie enjoignant malheureusement à énoncer précisément même ce qui tombe sous le sens, bien entendu le sens des phrases change sensiblement, et cette substitution ne saurait intervenir qu’à des fins grammaticales. La simplicité de la conjugaison dans les phrases suivantes est pourtant d’une affligeante évidence :
Je fais souvent une sieste une fois que j’ai mangé.
Elle a refermé la porte lorsqu’il est parti.
Vois-tu ci-dessus la moindre trace de fut, eus, aie, aurais eu, fût, eût été ou autres délires obsessionnels grammaticaux ? Non, et c’est bien normal. Alors pourquoi, pourquoi semble-ce une gageure démesurée d’appliquer les mêmes règles de conjugaison à après que ? Faisons ensemble cet exercice d’une étonnante complexité, ami lecteur :
Je fais souvent une sieste dix minutes après que j’ai mangé.
Elle a refermé la porte juste après qu’il est parti.
Bravo, ce n’était pourtant visiblement pas une mince affaire, tant l’insulte faite à cette règle semble répandue.
Il est cependant temps d’ouvrir une parenthèse lacrymale et d’observer avec résignation que, tel un furoncle putrescent à la face de notre langue, l’emploi du subjonctif — que Le Bon Usage promet irrésistible — en lieu et place de l’indicatif est de plus en plus fréquent :
Je fais souvent une sieste dix minutes après que j’aie mangé. (beurk !)
Elle a refermé la porte juste après qu’il soit parti. (pouah, caca !) | |
|