extrait d'une lettre, expéditionnaire inconnu [Extrait Mars, °° O o 47°]
Le vent lézardait encore et toujours nos bunkers déjà fatigués par tant d'exploitation
La firme se murait à nos demandes n'ajoutant qu'à nos fatigues que nos contrats étaient signés depuis notre transport de Terre
Que dire que faire ?
Assumer sur nos forces cette terre particulière et pourtant quand je rentrais le soir, épuisé, un peu saoul de cet oxygène transmis par des machines qui ne faisaient que nous relayer soit disant pour nous donner cette fameuse force qui nous minait autant que le sol, j'étais si loin de ma natale terre....
Ses boréales d'un rouge si proche de nos volcans, son isolement spatial et humain qui me faisait pencher à une ile sur laquelle nous étions à vivre comme nous pouvions, qui faisait que nos échanges entre nous semblait si intense, s'estompait doucement qu'au seul profit de cette société dont l'ombrage réclamait son profit.
Depuis...
Depuis rien je laisse mon être sur cette belle île mais il ne dit plus rien;
La poussière est le maitre mot de ce que nous sommes, elle ne traduit que notre passage fugitif sur une île nouvelle oû nous avions cru relancer notre nature qui nous a ratrappé, malheureusement;
Les anciens ne sont qu'une représentation de notre destruction
[edit Mars, °° O o 47°]