avant le départ...

Je n’en croyais pas mes yeux ! Moi qui était habitué à la misère des bas-quartiers, je voyais surgir sur un écran plasma un rêve… Celui d’exercer une activité légale mais surtout celui de quitter la Terre ! Après tout, terraformer ne nécessitait qu’une bonne condition physique, et mes 20 ans de fuite m’ont plutôt bien exercé ! Je ne sais pas combien de temps j’ai visionné ce spot publicitaire, debout sous la pluie. Un déclic s’opérait lentement chez moi…

J’avais pris ma décision : j’irais tenter ma chance, et tant pis si je n’y survis pas. Certains d’entres vous se poseront la question de la famille. Aussi, je préfère éluder cette partie de l’histoire pour le moment...

Le reste de la journée est encore flou pour moi. En l’espace d’une journée, je me suis retrouvé assis sur une chaise miteuse devant un fonctionnaire irascible. Je remplissais le semblant de test qui me garantissait l’accès à l’une des navettes à destination de la planète rouge sous l’œil aviné (pardon, avisé) du représentant terrestre de la Firme.

Outre le test écrit, il s’agissait surtout de vérifier si je survivrais à ce voyage de 2 mois. J’ai eu droit à une analyse sanguine et un test cardiaque. Comme je l’ai déjà précisé, mon excellente santé me valait tous les passe-droits, et j’en étais fier jusque là. Le questionnaire qui devait vérifier ma santé mentale était quand à lui inutile : non seulement peu de terriens étaient encore capables de lire couramment, mais j’ai eu l’occasion de remarquer un tas de papiers sales dépassant de la corbeille du fonctionnaire en question : c’était nos questionnaires. Il a surpris mon regard et grogna, tandis que je baissais les yeux pour terminer de répondre… Aujourd’hui encore, je le soupçonne d’avoir relu mes réponses, pour y déceler une quelconque incohérence.

J’ai encore dû patienter une semaine avant le départ. On est tous arrivés près du hangar où l’on avait rendez-vous. De là, des camions allait nous conduire à la base de lancement. L’excitation était à son comble. Les regards haineux des « recalés » nous transperçaient, tandis que l’on montait un à un dans les « betrayals » (je crois que c’était le modèle d’origine qui a servi aux engins martiens du même nom) Je vis même un colosse crier sur un membre de la Firme pour avoir une place, pourtant ce dernier ne cédait pas. La présence d’un leader et de plusieurs commandos devait sûrement garantir sa sécurité... Malgré tout, je me dépêchais de monter pour ne pas croiser son regard, et le moteur démarra enfin. On était parti.

Zoah a écrit:

Je n’en croyais pas mes yeux ! Moi qui était habitué à la misère des bas-quartiers, je voyais surgir sur un écran plasma un rêve… Celui d’exercer une activité légale mais surtout celui de quitter la Terre ! Après tout, terraformer ne nécessitait qu’une bonne condition physique, et mes 20 ans de fuite m’ont plutôt bien exercé ! Je ne sais pas combien de temps j’ai visionné ce spot publicitaire, debout sous la pluie. Un déclic s’opérait lentement chez moi…

J’avais pris ma décision : j’irais tenter ma chance, et tant pis si je n’y survis pas. Certains d’entres vous se poseront la question de la famille. Aussi, je préfère éluder cette partie de l’histoire pour le moment...

Le reste de la journée est encore flou pour moi. En l’espace d’une journée, je me suis retrouvé assis sur une chaise miteuse devant un fonctionnaire irascible. Je remplissais le semblant de test qui me garantissait l’accès à l’une des navettes à destination de la planète rouge sous l’œil aviné (pardon, avisé) du représentant terrestre de la Firme.

Outre le test écrit, il s’agissait surtout de vérifier si je survivrais à ce voyage de 2 mois. J’ai eu droit à une analyse sanguine et un test cardiaque. Comme je l’ai déjà précisé, mon excellente santé me valait tous les passe-droits, et j’en étais fier jusque là. Le questionnaire qui devait vérifier ma santé mentale était quand à lui inutile : non seulement peu de terriens étaient encore capables de lire couramment, mais j’ai eu l’occasion de remarquer un tas de papiers sales dépassant de la corbeille du fonctionnaire en question : c’était nos questionnaires. Il a surpris mon regard et grogna, tandis que je baissais les yeux pour terminer de répondre… Aujourd’hui encore, je le soupçonne d’avoir relu mes réponses, pour y déceler une quelconque incohérence.

J’ai encore dû patienter une semaine avant le départ. On est tous arrivés près du hangar où l’on avait rendez-vous. De là, des camions allaient nous conduire à la base de lancement. L’excitation était à son comble. Les regards haineux des « recalés » nous transperçaient, tandis que l’on montait un à un dans les « betrayals » (je crois que c’était le modèle d’origine qui a servi aux engins martiens du même nom) Je vis même un colosse crier sur un membre de la Firme pour avoir une place, pourtant ce dernier ne cédait pas. La présence d’un leader et de plusieurs commandos devait sûrement garantir sa sécurité... Malgré tout, je me dépêchais de monter pour ne pas croiser son regard, et le moteur démarra enfin. On était parti.

peu de fautes, en attente de relecture
pour le style et les erreurs de pluriel possibles, il faut privilégier l'utilisation de "nous" à la place de "on"

A la fin du 4ème §, contrairement à Lookinzeman, je ne mettrais pas de 't' à 'relu' si je ne me trompe il s'agit ici non pas d'un passé simple mais d'un infinitif passé 'avoir relu' et donc pas de 't'. Merci de con(in)firmer.

je confirme sans t, bien vu DeepBlue, je sais pas pourquoi je suis allé chercher ça